J’ai essayé aussi le parapente en tandem en été 2010, je me tâte pour faire un stage le printemps prochain. Il paraît que le tandem en chute libre, ce n’est pas mal non plus…Yes!Encore quelques sensations en perspective,miammm!
Et voilà, je me suis sentie pousser des ailes cet automne 2011. Après une semaine de stage à Saint Hilaire avec Cyprien, Serge, Simon où s’alternaient les vols biplaces pédagogiques et la pente école, il me manquait encore quelque chose pour m’envoler seule (avec 2 radios quand même, hein !). Du coup, nous avons remis cela 3 semaines plus tard. Une journée de pente école pour retrouver les sensations. C’est magique, j’ai eu l’impression d’avoir progressé depuis le stage sans même y avoir penser.
Mmm, de bonne augure pour le grand vol du lendemain. Un petit repas au resto le soir, une bonne nuit (je vais essayer de ne pas tomber du lit comme la nuit précédente) et hop…Je me retrouve le matin d’une journée tellement belle, bien entourée par Cyprien, Serge, Cédric. Les conditions sont là et après un joli gonflage, je décolle. Ouah, je me retrouve seule dans l’air par une journée extraordinaire. Merci Cédric pour l’impulsion parfaite et à Serge qui me prend en radio pour le début du vol et à Cyprien qui prend le relais pour l’atterrissage. Je sais que je prends une bonne dose de capital beauté aujourd’hui.
Premier grand vol dans la poche !!
Après un ptit café, une p’tite pause à l’atterro (on est chez les parapentistes on prend le temps et ça me fait du bien). La navette arrive, tout le monde embarque pour un second vol. Il fait toujours aussi beau, deuxième décollage. Je me sens moins timide sur les commandes, j’aperçois le Mont-Blanc, c’est tellement bon tout cela. Le stage se termine par un après-midi de pente école. Nous prenons le temps de papoter avant de reprendre la route. Belle expérience, j’ai hâte de recommencer et de partager des vols avec les amis. Il va me falloir un peu de temps pour mettre en place la logistique : essayer le fauteuil, trouver le moyen de remonter la pente école sans épuiser les « pousseurs » (à Saint hilaire, nous avions un treuil qui nous remontait). Comme d’habitude, réfléchir avant d’agir…patience et compagnons d’aventure. C’est aussi et peut-être surtout cela le jeu du fauteuil (la vie quoi !)
Par rapport à tout ce que j’ai fait auparavant, le parapente est totalement différent. Adieu bourrinage, tout est dans la finesse. D’ailleurs, j’avoue que ça m’a manqué un peu le bourrinage pendant la semaine de stage, on ne se refait pas ou si peu.
En tout cas, je suis heureuse d’avoir pu profiter d’instants quasi parfaits avec cet été indien de malade.